Publication : 09 Novembre 2023 Temps de lecture : 3 min

En octobre dernier, nous étions présents à l’événement organisé par IPERIA et la branche professionnelle du secteur des particuliers employeurs et de l’emploi à domicile. Nous y avons affirmé notre volonté d’expérimenter de nouvelles pédagogies en proposant des démonstrations du module en réalité virtuelle, consacré à la prévention des risques au domicile dans le parcours de formation garde d’enfants. Pourquoi faire le choix de la réalité virtuelle ? Réponses avec Valéry Legoupil, responsable de notre service Digital Learning.


Qu’est-ce qui motive l’UDD à utiliser cette technologie ?

C’est avant tout une motivation pédagogique : on ne choisit pas l’outil, le format, l’activité, la modalité a priori, c’est le contenu qui nous amène faire ces choix pédagogiques. Cela répond par ailleurs à notre souhait de varier les formats tout comme les modalités entre présentiel et distanciel, asynchrone et synchrone, transmissif et collaboratif, mais aussi de favoriser l’interactivité pour maintenir la motivation et l’engagement des apprenants.


Pourquoi le module est-il expérimenté spécifiquement sur la prévention des risques ?

La prévention des risques se prête très bien à l’utilisation de la technologie de réalité virtuelle car il y a la possibilité de proposer une mise en situation et une immersion sur le lieu de travail. Par ailleurs, le caractère ludique et innovant rend la thématique plus attractive.


Cette expérimentation résulte-t-elle d’un partenariat ?

Plutôt d’une collaboration : nous avons souscrit un abonnement à la plateforme Uptale qui permet de créer et diffuser des modules en réalité virtuelle. Nous avons coconstruit le module : scénarisation, storyboard, tournage et production.


A quoi mesurerez-vous la réussite de l’utilisation de cette technologie ?

Nous allons l’évaluer à la lumière de plusieurs critères, tant fonctionnels que pédagogiques : logistique de mise à disposition du matériel, organisation des séances, appropriation de l’outil par les formateurs et les apprentis, pertinence du scénario, exhaustivité du contenu, ancrage des apprentissages, etc., sur la base de questionnaires de satisfaction et de retours sur expérience.


L’UDD imagine-t-elle étendre l’utilisation de cette technologie ? Ou utiliser d’autres technologies ?

Nous sommes mobilisés à la fois pour étendre l’utilisation de cette technologie à d’autres modules et d’autres projets, et pour faire de nouvelles découvertes. Nous développons en ce moment un campus numérique à 360° et nous réfléchissons à son implantation dans un métavers, s’il y a une plus-value pédagogique à faire ce choix